Bruno Parmentier a oeuvré au sein d’ONG et de coopératives, travaillé dans la presse, dans l’édition puis a été à la tête de l’Ecole Supérieure d’Agriculture d’Angers.
Il est l’auteur de cinq livres sur l’agriculture, l’alimentation, la faim, le réchauffement climatique et le vieillissement.
Il considère que l’agriculture dite moderne, «tout chimie tout pétrole», marque le pas : les rendements stagnent, la biodiversité s’effondre, la fertilité des sols diminue, les nappes phréatiques s’épuisent, l’acceptabilité sociale des pesticides devient très faible, et le réchauffement climatique impacte très fortement l’ensemble des systèmes agricoles.
Il considère que le plus vieux métier du monde est à la veille d’une nouvelle révolution majeure : passer du chimiquement intensif à l’écologiquement intensif pour produire « plus et mieux avec moins », tout en limitant le réchauffement climatique.