Home > J’agis > J’agis dans mon entreprise / organisation > Je transforme la stratégie de mon entreprise / organisation
C’est en général ici que sont les leviers d’impacts les plus importants qui permettront d’avoir des effets profonds, significatifs et durables par rapport aux enjeux climatiques et environnementaux.
1. Une question clé pour commencer
2. Des idées illustratives*
3. Les grandes approches*
4. Des idées d’accélérateurs*
*Nota : ces parties sont appelées à être encore enrichies, n’hésitez pas à revenir régulièrement les regarder
Posées ici par les étudiants à leur futur employeur, ces questions vous permettront de comprendre les défis qui se posent à votre organisation et de structurer vos groupes de travail.
La finance a un rôle majeur d’allocation des ressources dans l’économie. Seulement, la finance traditionnelle dirige l’épargne vers les projets les plus rentables, sans réellement prendre en compte les impacts environnementaux. La finance verte, quant à elle, finance des projets ne portant pas atteinte à l’environnement, ou permettant le développement d’une économie durable.
Questions clés et pistes de travail :
Ce document évalue l’action climatique menée à l’échelle mondiale par le secteur financier et ses acteurs privés et publics dans leur fonction de financement de l’économie : les investisseurs, les intermédiaires que sont les gestionnaires d’actifs et les banques, les assureurs et enfin, les régulateurs financiers.
Le Climate Finance Day est un évènement international annuel qui a lieu depuis 2015. Il réunit les acteurs majeurs du secteur de la finance internationale afin d’échanger et trouver des solutions financières aux problématiques du réchauffement climatique.
Finance for Tomorrow est la branche de Paris EUROPLACE pour faire de la finance verte et durable un élément moteur du développement de la Place de Paris
Au-delà des cabinets de conseil dédiés aux questions écologiques ou énergétiques, les autres domaines de conseil, comme l’analyse de marché, la stratégie de développement, la gestion des M&A, la performance des organisations,... doivent mettre en place et intégrer une réflexion et des propositions spécifiques sur l’impact environnemental des activités qu’elles aident à développer.
Questions clés et pistes de travail :
La communication a pour but de donner une information claire et fiable, et la publicité d’inciter à la consommation en influençant le choix des potentiels clients. La publicité a accompagné ces dernières décennies la tendance à l’hyper-consommation dont nous commençons à vivre au quotidien l’impact environnemental désastreux. Aujourd’hui, il est urgent de repenser la façon dont les entreprises et organisations communiquent sur leurs produits et leurs actions. Les tentatives de greenwashing, c’est-à-dire des opérations de communication qui promeuvent des actions environnementales ou sociétales partielles et relativement peu engageantes, sont encore nombreuses alors que les consommateurs attendent une prise de position claire et transparente sur les thématiques environnementales, et surtout des actions.
Questions clés et pistes de travail :
L’affichage environnemental d’un produit ou d’un service permet d’informer les consommateurs sur les impacts environnementaux calculés sur l’ensemble du cycle de vie.
Votre entreprise fabrique un produit pour le vendre. La production de ce produit a des impacts écologiques, environnementaux et humains en soi, et son utilisation aussi. Il est important de voir quels sont ces impacts, et de se poser la question de l’intérêt même de ces produits, et/ou de leur démultiplication.
En effet, les vêtements par exemple sont nécessaires à une vie de qualité. Proposer toujours de nouvelles collections pour inciter à acheter toujours plus et à arrêter de mettre des vêtements toujours en bon état ne l’est pas et contribue notamment à la destruction des éco-systèmes et au réchauffement climatique.
Questions clés et pistes de travail :
Votre entreprise / organisation propose des services. La production de ce service a des impacts écologiques, environnementaux et humains en soi, et son utilisation aussi. Il est important de voir quels sont ces impacts, et de se poser la question de l’intérêt même de ces services, et/ou de leur démultiplication.
Questions clés et pistes de travail :
L’industrie des médias a un impact fort sur l’information et les prises de conscience des citoyens. Elle peut participer à créer un avenir meilleur pour tous sur une planète viable, ou l’inverse. Elle a un double rôle puisque non seulement elle crée des contenus mais elle héberge des publicités qui ont elles aussi un impact.
Questions clés et pistes de travail :
L’économie circulaire cible la gestion sobre et efficace des ressources. Elle peut se définir comme un modèle économique d’échange et de production qui, à tous les stades du cycle de vie des produits (biens et services), vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement tout en développant le bien être des individus.
Le premier pas : l’éco-conception.
Ressources et informations publiées par l’ADEME (guides techniques, notices, fiches techniques).
La norme ISO14062 définit l’écoconception comme la capacité à « intégrer des aspects environnementaux dans la conception et le développement de produits ».
L’Écologie industrielle et territoriale (EIT) stimule les échanges de ressources (énergie, matières, co-produits...) entre entreprises.
« L’économie de la fonctionnalité consiste à fournir aux entreprises, individus ou territoires, des solutions intégrées de services et de biens reposant sur la vente d’une performance d’usage ou d’un usage et non sur la simple vente de biens. Ces solutions doivent permettre une moindre consommation des ressources naturelles dans une perspective d’économie circulaire, un accroissement du bien-être des personnes et un développement économique. » (Définition ADEME)
=> passer d’un modèle de vente de biens ou services à la vente de leur utilisation (location par exemple). L’entreprise se donne alors notamment comme objectif que le bien loué soit le plus durable possible.
Aujourd’hui, le modèle bénéficie d’un certain recul: de nombreux exemples (Michelin, Xerox, Dow Chemicals, Peugeot, Elis, Cofely, etc.) permettent de constater que les économies de ressources matérielles (énergie et matières premières) sont toujours, au moins, de l’ordre de 30 à 50%.
Les dynamiques servicielle et territoriale au cœur du nouveau modèle.
Le modèle de production linéaire (extraire, produire, consommer, jeter), largement répandu depuis la révolution industrielle, n’est pas viable sur le long terme : son impact écologique dû à l’utilisation de ressources, aux émissions de gaz à effet de serre, à la pollution engendrée et la raréfaction des matières premières est très lourd. C’est pourquoi l’allongement de la durée de vie des produits est l’une des pistes visant à réduire l’impact environnemental de la chaîne de valeur d’une entreprise.
Quelques pistes et questions :
- Passer de l’obsolescence programmée à la durabilité garantie : garantir la qualité nécessaire tout au long du processus de fabrication pour permettre la plus grande qualité et la plus grande longévité des produits fabriqués par votre organisation
- Quelles mesures sont prises pour assurer le service après-vente de vos produits : entretien, réparation, formation des utilisateurs ?
Pour parvenir à augmenter la durée de vie d’un produit, l’ADEME préconise de :
Guide réalisé par l’Association Bilan Carbone (ABC) et l’Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Énergie (ADEME), avec le soutien du Ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer (MEEM).
Mon organisation peut construire sa propre mission sociétale (voir Raison d’Être et Entreprises à mission) ; deux questions à vous poser pour nourrir vos réflexions (source F. Bonnifet, Président du Collège des Directeurs du Développement Durable) :
Association Loi 1901, la Communauté des entreprises à mission a vocation à réunir tous les dirigeants et entrepreneurs qui mettent une finalité sociale ou environnementale au cœur de leur projet.
C’est en mesurant ce qui est important qu’il est possible de prendre de bonnes décisions. Pour un monde plus soutenable, il est nécessaire de s’approprier davantage les indicateurs de finalité sociale et écologique et ce à tous les niveaux d’organisation (territoires et entreprises). De nombreux référentiels existent comme par exemple les Objectifs du Développement Durable au niveau mondial, mais aussi les nouveaux indicateurs de richesse pour la France qui proposent une vue plus globale des richesses du pays.
Mon organisation peut s’engager à respecter les limites planétaires et se diriger vers un impact net zéro sur l’environnement sur l’ensemble de sa chaine de valeur (impacts directs et indirects). Je peux par exemple proposer les Science-Based Targets (SBT) en première étape, certifiant que mon organisation respecte à moyen terme une trajectoire climat compatible avec les Accords de Paris.
La vocation d’une entreprise est d’engager toutes ses parties prenantes en incluant employés, clients, fournisseurs, communautés locales et société en général, dans une création de valeur partagée et durable. Cette co-construction avec les parties prenantes est aujourd’hui nécessaire pour assurer un avenir pérenne aux entreprises, notamment les plus grandes. Cela se construit à tous les niveaux : par exemple par le dialogue avec les parties prenantes dans la mise en œuvre des projets ou par la création de comité des parties prenantes pour dialoguer avec la Direction Générale.
Plusieurs organismes publics soutiennent financièrement des initiatives du privé qui oeuvrent dans la lutte contre le changement climatique.
L’ADEME, opérateur de l’Etat, peut accompagner les entreprises et organisations dans leur démarche de mise en oeuvre de la transition écologique et énergétique.
Grâce à son moteur de recherche, découvrez dès maintenant si votre projet est éligible, ainsi que l’ensemble des aides et appuis financiers dont vous pouvez bénéficier.
Le Programme d’Investissements d’Avenir (PIA) est un financement par l’ADEME et BPI France pour accompagner des projets innovants notamment liés au développement durable.
BPI France et l’ADEME lancent un accompagnement technique et financier pour encourager les TPE-PME à choisir la conversion écologique comme plan de relance.